Devenir connaisseur en vin, un challenge à portée de tous ou non ?
Pour devenir «connaisseur en vin » il faut commencer par mettre le terme dans une échelle de valeur. Il est évident que le niveau de science d’un œnologue qui conseille les domaines et les connaissances d’un amateur de vin ne seront pas les mêmes.
L’amateur de vin qui se dit « connaisseur » aura l’envie d’accumuler un petit bagage théorique sur la qualité des millésimes, les régions de production et sur le service des vins. S’il veut être considéré comme amateur pointu il concentrera ses connaissances sur l’une des multiples régions de productions dans le monde.
Ensuite, l’amateur de vin qui devient connaisseur prend toujours la peine de réfléchir à ce qu’il déguste, de se concentrer un court instant sur ce qu’il ressent au moment de la dégustation. Celui-ci prendra régulièrement quelques notes sur les dégustations qu’il effectue afin d’avoir des points de repère dans ce monde aussi vaste que complexe.
Rassurez-vous, une fois que vous avez pris la peine de déguster régulièrement les vins de la région dont vous êtes connaisseur, il vous sera facile de déterminer ce qu’est un bon vin dans une autre région de production.
Les qualificatifs restent les mêmes : l’attaque en bouche, le milieu de bouche, la finale, l’équilibre (l’harmonie des saveurs), les tanins (fins ou grossiers), l’amertume (souvent un défaut de vinification).
Quelques conseils pour s’améliorer rapidement :
- Se concentrer quelques secondes lorsqu’on hume un verre et qu’ensuite on le porte à sa bouche pour déterminer et profiter des parfums, des effluves et des arômes.
- Lorsqu’on boit le vin, il faut prendre la peine de percevoir les sensations sur la langue et les gencives.
- Participer à des dégustations, déguster à l’aveugle et apprendre l’essentiel du vocabulaire.
Cet effort sera récompensé par un plaisir démultiplié lors de la dégustation jusqu’à réveiller le système cérébral de la récompense.